jeudi 29 septembre 2011

Equivalence des diplômes reçus

Enfin le voilà mon équivalence: pour une procédure en urgence , cela a quand même pris 3 semaines au lieu d'une semaine. Peut-être est-ce le fait que je suis en région?
Conclusion: j'avais tout faux...je pensais avoir un bachelor vu que c'est ce titre en Europe mais j'ai plutôt tout simplement "Étude universitaire de premier cycle complété en science de l'éducation". Mon graduat ou agrégation devient quelques choses que je ne reconnais pas. Mais bon, je n'ai pas à me plaindre car soyons honnête: en Europe ils avait valorisé mon diplôme.
J'ai rencontré un collègue colombien qui me disait qu'il avait fait des études de 5 ans d'unif en science de l'administration mais qu'ici tout comme moi, c'est simplement un niveau universitaire de 1er cycle (notre candi belge).
Ici, tout comme en Belgique (et bien pire), c'est le diplôme qui compte. L'expérience acquise dans ta profession n'a pas de valeur. J'ai essayé de faire rentrer un gars (colombien aussi) pour reprendre ma place mais sans succès. Pourtant dans son pays il était ingénieur civil et ici il a pris des cours en comptabilité et obtenu un certificat. En tout cas, ce n'est pas les USA. Je comprend pourquoi, les canadiens en majorité mentent sur leur CV.

Côté insertion, mes collègues me trouvent fun: on me demande de faire un show pour la fête de noël...les pauvres, ils ne se rendent vraiment pas compte que je chante comme une casserole. Je ne les comprend pas: ok, j'ai inventé des chansons pour plusieurs de mes collègues mais quand même,

samedi 24 septembre 2011

Presque six mois et toujours en questionnement



Angélique: Que de choses et pas grand choses...
Ma mère est venue me rendre visite pendant que Didier faisait son voyage à vélo aux USA. Il devait partir 6 semaines mais il a roulé tellement vite qu'il a fait Denver - Calgary en trois semaines.
Conclusion: le beau-fils et la belle-mère ont eu le temps de se connaitre enfin un peu mieux.


Et voilà! Cela fait près de trois mois que je travaille;  mon travail actuel, c'est toujours bof... Le patron est sympa mais il ne veut pas reconnaître que nous sommes en sous-effectif. Je travaille comme une malade pour peu de résultats (mais pas question que je fasse des heures supplémentaires pour leurs beaux yeux).

Didier: Quand à moi, j'ai postulé dans deux boutiques de course à pied. J'ai eu un peu les mêmes réponses qu'Angélique lors de ses entrevues; "Super! On a justement besoin de quelqu'un, en plus tu as de l'expérience et tu es coureur! Génial!". Depuis, plus de nouvelles...

Angélique:  Toujours côté boulot, une entreprise en assurance de Magog m'a approchée pour que je travaille pour eux. Après avoir été sur le net pour me renseigner et après les avoir rencontrés, j'ai accepté de travailler pour eux: le hic, c'est que je dois faire l'équivalence de mes diplômes au niveau du Québec, qu'ensuite je dois m'inscrire aux examens (si ils reconnaissent mes diplômes...) et alors, après plus de trois semaines, je pourrais enfin passer 5 examens. Il faudra encore attendre trois autres semaines avant d'avoir ma license pour être conseillère en sécurité financière. Pour les équivalences, je devais absolument leur donner les résultats de chaque année en supérieur. Cela fait déjà trois semaines que ma demande d'équivalence a été envoyée à Montréal. Bref, peu de chances que je puisse commencer ce nouveau boulot avant décembre...
Ce job, c'est vraiment ce que je recherchais: liberté d'organiser mon temps, très bon salaire et peu d'heures. Le bonheur quoi!

Nous:
Nous nous demandons toujours si nous resterons au Québec...
Les gens ne se parlent pas vraiment. Nous habitons dans un bloc de 4 maisons. Les locataires sont tous "célibataires" et de notre âge, mais ils ne se parlent pas. C'est chacun chez soi. Pourtant nous avons essayé de créer le dialogue, en vain. Au travail aussi c'est ainsi.
Evidemment, nous n'avons pas choisi la facilité en venant nous installer ici; nouer des relations sociales aurait été beaucoup plus simple à Montréal, mais l'objectif en venant ici n'était pas de s'installer dans une grande ville.
Ceci dit, il y a d'autres provinces au Canada, rien ne nous empêche d'aller y jeter un coup d'oeil...

Et puis il y a Bell; l'équivalent de Belgacom (ou France Télécom): chaque mois, je dois les contacter pour qu'ils corrigent notre facture. En tant que nouveau client, nous ne devons payer que 60$ pour la télé, le téléphone et internet: 1er mois, 120$ de trop, le 2nd 120$ de nouveau...c'est vraiment fatigant. Mais on nous avait prévenu.
Aaah Bell...Quand ce sont les factures, c'est pour Angélique. Mon boulot c'est de les appeler pour régler les problèmes techniques; on va déjà en être à notre troisième décodeur depuis juillet...

Les couleurs arrivent...
Les couleurs automnales commencent à émerger, même si le beau temps et la chaleur sont encore au rendez-vous; les érables s'habillent de rouge. Magog se trouve au coeur d'une région qui promet de devenir splendide avec ses couleurs flamboyantes; l'Estrie compte la plus grande concentration d'érablière du Québec. Vive l'été des indiens! Ceci dit, l'hiver arrivera très vite, nous attendons la neige avec impatience, ça va être féérique. En tout cas, Ce qui est certain, c'est que nous ne quitterons pas le Québec sans avoir passé un hivers ici.

Sans neige c'est facile...

Notre terrain de jeu hivernal...
D'ailleurs, ce dimanche nous avons profité d'une vente de matériel d'occasion organisée par le Club de Ski du Mont Orford pour nous équiper (j'ai hâte de voir Angélique faire ses premières chutes...) Une fois nos emplettes effectuées, nous avons gravi les pentes du Mont Orford pour reconnaître les pistes...Enfin, plutôt pour profiter du beau temps toujours présent et admirer les paysages colorés de la région.